Développer la nature en ville
Développer la nature dans la ville c’est : répondre au besoin d’espaces verts et de plein air, participer au rafraîchissement de la ville, lutter contre le changement climatique et améliorer la qualité de l’air.
« La nature aime à se cacher », écrivait Héraclite d’Ephèse, philosophe du Ve siècle avant notre ère. Dans le 20e, c’est tout le contraire, elle se propage et s’épanouit dans l’espace public, sort des jardins, s’installe dans les rues, les toits ou les murs et, parfois, sur 4 étages comme sur ceux du bâtiment rue des Amandiers. Si le service Exploitation des Jardins du 20e de la Direction des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Paris (DEVE) s’occupe des 91 jardins de l’arrondissement, il a également d’autres missions : création de nouveaux jardins (3 sont en préparation dans le 20e), accompagnement des parisiens dans leurs Permis de Végétaliser, aide aux associations et aux écoles dans leurs activités liées au jardinage, création de jardins partagés et autres projets toujours plus innovants. D’ailleurs, semer des fleurs en pied d’arbre ou transformer un potelet en installation végétale…, les habitants du 20e n’en finissent pas de faire fleurir ces initiatives dans tout l’arrondissement ! « Toutes ces actions favorisent le développement de la nature dans la ville et sont un outil d’écologie urbaine qui permet de lutter contre les pollutions et de recréer du lien social », explique Florence de Massol, 1ère adjointe à la Maire du 20e, chargée des espaces verts, de la nature et de la biodiversité, de la démocratie locale et du budget participatif.
L’agriculture urbaine en fort développement
Mieux encore, l’agriculture urbaine n’est plus seulement un vague concept mais une multitude de projets concrets dans le 20e. Pépins productions, par exemple, va démarrer une deuxième pépinière de quartier au Réservoir de Belleville. Sur un terrain de 1 200 m2, l’association va, en effet, cultiver en pleine terre des plantes d’ornements, des fleurs coupées, sous serre et en plein air, en collaboration avec Interface Formation, une association d’insertion. « La force de notre collectif réside dans l’esprit de partenariat, dans la volonté d’associer les habitants riverains, les écoles et les associations dans nos projets de culture des jeunes pousses. Nous sommes soutenus par la Mairie du 20e qui a un vrai plan de végétalisation », s’enthousiasme Amélie Anache, présidente-fondatrice de l’association. Lauréat de l’appel à projets Parisculteurs, Paysan Urbain occupe, quant à lui, le site du réservoir de Charonne. L’association y accueillera, entre autres équipements, une serre de 1 500m² dédiée à la production de micro-pousses, un espace de démonstration des techniques de culture en ville de 100m², un jardin potager en bacs pour y faire pousser différentes productions comestibles (légumes rares, fleurs comestibles, petits fruitiers aromates), 15 ruches pour produire du miel et faciliter la pollinisation du jardin, différents refuges à insectes et petits oiseaux et un composteur pour les habitants du quartier. Un projet complet au cœur du 20e.
Source : Le Paris du 20 n°75 – 2017
Le saviez-vous ?
Les 91 jardins (parc, jardins, squares, jardinières, talus) du 20e sont entretenus 7 jours sur 7, par 99 jardiniers et agents qui s’occupent également des 73 aires de jeux/fitness/city stades, avec leurs 279 jeux à vérifier et contrôler régulièrement.